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Accueil > Un peu d'histoire sur les boucles d'oreilles

l'histoire des boucles d'oreilles

Les boucles d'oreilles à travers le temps

Il semblerait que les plus anciennes boucles d'oreilles retrouvées dateraient du IIIème millénaire avant Jésus-Christ, mais il est évident qu'hommes et femmes paraient leurs oreilles de coquillages, os ou galets polis bien des siècles auparavant.

Elles ornaient déjà les oreilles des plus anciennes divinités des cultures les plus archaïques ou on en retrouve deux sortes : les anneaux ronds ou ovales et les pendants qui venaient enrichirent le précédent en venant s'y accrocher et qui pouvaient comporter différents motifs.

Au fil des ans, elles s'ornèrent de minuscules perles d'or appelées « grènetis », de filigranes, d'ambre ou de verre. Les décors furent des végétaux, des fruits, figures humaines ou animales comme les béliers ou les griffons et vinrent les émaux.

Les boucles d'oreilles de la Renaissance au siècle des lumières

  • Ce fut la Renaissance où la mode des grandes fraises, des coiffes ou coiffures qui cachaient les oreilles rendant impossible le port des longs pendants. Il a fallu attendre le XVIIème siècle pour voir le retour de la boucle d'oreille avec les pendants en motifs floraux rehaussés d'émaux et sertis d'émeraudes, rubis et perles. Puis ces pendants se triplèrent pour s'appeler « girandoles ».

 

  • Au siècle des lumières,  les cheveux se remontent dégageant ainsi le visage et les oreilles. Les pierres se facettent et apportent un éclat incomparable. On abandonne les émaux au profit des perles. Les boucles d'oreilles sont plus larges et assorties aux broches et colliers pour former des parures. Les motifs sont en nœuds, auxquels sont suspendus les pendants seuls mais allongés : ce furent les « pendeloques ».
 

Les boucles d'oreilles de la Révolution au XIXème siècle

Il faut laisser passer la Révolution et attendre le Directoire pour voir arriver de nouveaux motifs et dessins. Toujours des dimensions importantes mais très légères avec peu d'or car en cette période difficile, il était rare et on l'utilisait en minces feuilles avec des fausses pierres car les vraies aussi étaient rares.

Il y avait deux tendances : la « poissarde » ainsi nommée en référence aux marchandes de poissons des halles peu discrètes qui manifestaient leur aisance en étalant des bijoux d'or très voyants et imposants. Cette mode s'est étendue à la bourgeoisie dont les joailliers rehaussaient ces bijoux de pierres plus grosses et plus coûteuses.

La seconde tendance fut les longs pendants sans épaisseur avec différents motifs reliés les uns aux autres par des chaînes. C'est au début du XIXème siècle , avec le développement et arts et techniques que la France retrouve sa place dans la joaillerie. L'Empereur qui montre un intérêt pour la glyptique lance les camées.

À cette période, les pendants sont tellement longs qu'ils atteignent presque l'épaule. 

Les boucles d'oreilles au début du XXème siècle

Vers 1890, avec la découverte des mines de diamants en Afrique du Sud qui arrivent en masse sur le marché, les femmes abandonnent les longs pendants et les remplacent par une seule perle entourée de diamants le jour et un diamant plus ou moins gros le soir en recherchant toujours la qualité.
 

Avec le début du XXème siècle et l'Art Nouveau, ce mouvement apporte des formes nouvelles et créatives dans la bijouterie en général mais curieusement pas dans le domaine de la boucle d'oreille ; les pièces de cette époque sont rares et de ce fait exceptionnelles. Il faudra attendre les années 1930 pour une innovation : le clip.

Les boucles d'oreilles des années 1940 à 1960

Depuis toujours, le seul moyen de porter des boucles d'oreilles était de percer le lobe pour y accrocher le bijou. Mais ce moyen ne permettait pas de porter un poids important. Avec le clip, les femmes pouvaient et peuvent toujours orner leurs oreilles de boucles d'oreilles plus volumineuses et plus lourdes selon la mode du moment. C'est le cas des années 1940 où les formes sont importantes, très géométriques et avec enroulements. Peu de pierres précieuses elles étaient rares en ces périodes troublées par la guerre. Dès 1950, le diamant est redevenu la gemme favorite et le clip toujours préféré. On jugeait un peu de mauvais goût de se faire percer les oreilles.

Les années 1960 avaient pour motifs des fleurs ou animaux. 

Les boucles d'oreilles des années 1970 à nos jours

Les années 1970 retrouvent de gros anneaux souvent accompagnés d'un autre en pendant, l'émail aux couleurs vives ou encore des matières comme le cristal de roche, le bois ou autres gemmes : du lapis lazuli en passant par l'onyx très à la mode.

Des années 1980 à nos jours, la boucle d'oreille est le bijou avec la bague, le plus porté.

Les femmes en possèdent plusieurs paires, des plus audacieuses : très grands anneaux, longs pendentifs aux plus discrètes comme les clous ornés de perles, diamants, saphirs, rubis...et cette fois portés sans complexe sur un lobe percé. Elles remettent à la mode les boucles d'oreilles anciennes de leurs grands mères avec leur charme d'antan et ce savoir faire aujourd'hui disparu. Chatoyantes, brillantes, elles captent la lumière au gré du mouvement, elles donnent la touche finale luxueuse ou fantaisie à la toilette. 

L'usage prophylactique des boucles d'oreilles

Percer les lobes des oreilles avait pour vertu d'améliorer la vue et disait-on chasser les humeurs ! les mamans emmenaient très tôt leur petite fille se faire percer les oreilles. On leur posait de très petits anneaux appelés attentes puis au fil des ans, on y accrochait des petites perles naturelles ou de corail. Arrivée à un âge plus avancé, on les remplaçait par des boucles plus importantes.
 

Les boucles d'oreilles chez les hommes

Les hommes aussi étaient concernés par le port de boucles d'oreilles et ce depuis toujours. Les compagnons par exemple portaient un ou des anneaux. Le jour de la fête de leur saint patron, ils y accrochaient un attribut lié à leur profession. De nos jours, il n'est pas rare de rencontrer des hommes portant une boucle d'oreille.

Article rédigé par Geneviève Baume, Expert bijoux agréé, Gemmologue diplômée d'Etat.

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